En ce temps-là, ma mie, nous étions saouls
Mais comme aussi bien demain l’eau pure
Pourra nous sembler venimeuse
Ou les repas de grains, ou la droiture
Il n’y a rien, ma mie, pour endurer
Très longtemps nos efforts d’écorcheurs
Aucun credo de très haut cours
Un ongle actif à peler les vernis
En ce temps-là, ma mie, nous étions saouls
Pour un oui, pour un nan, toujours à cran
Ouvriers peleurs de la peau du mur
Très bien payés par l’idée de l’amoindrir
Il n’y a rien, ma mie, pour endurer
Longtemps nos efforts d’écorcheur
Aucun bond, mais tu sais bien, ma mie
Il y a qu’à la fin nous nous fatiguons.
2-3 novembre 2007, Colognac