Les configurations les plus tordues
Concèdent une veine à la vie brute.
De quoi parles-tu ?
Les arborescences les plus vaines
Bricolent une vrille ascensionnelle.
A qui parles-tu ?
Les confusions les plus robustes
Cotisent toutes à un échappement.
De quoi parles-tu, Pascal ?
L’imbroglio le plus féroce
Trouve à s’auto-lubrifier.
De quoi parles-tu ?
Du moindre mal. Le pire
En produit toujours une goutte ou deux.
Il est si difficile d’y renoncer ?
Les cancers,
Une once de vérité.
Les guerres submersibles,
Leurs bulles indifférentes.
Les déconfitures froides,
Un goût de table rase.
Les corvées de soi,
D’ambitieux relevés. Poèmes ?
Voilà tout ton ciel ?
Et quant à se mettre à mourir
Cette face est fermée.
On l’a su ce matin
Dans un escarpement pénible.
Cette face est fermée
À nos décisions. Tant pis.
Merde au drame et voyons
À quel dégagement gazeux, ce sinistre mène.
21 août 2008, An Ividic, 12h52