Parfois, dans les tubes de peinture, grouille
Empêtrée d’huile, une vie que la toile accueille
Sans savoir que j’allais à moi
Je vins vers vous, par les crocs
L’avenir est vide, c’est délicieux
Puis d’innombrables songes tracent
Je vins vers vous, je ne mène à rien
Mais je peux me seconder
Ma fée marche, le bois se déplace avec elle
Rien ne m’est précieux comme sa fraternité.
Sans date, Douarnenez